Dans l’ancien réfectoire du complexe monumental de Santa Maria Novella a été mise en place l’exposition photographique « Dante 700 – Un portrait de Dante et les lieux du poète dans les photographies de Massimo Sestini », organisée par MUS.E et promu par la Municipalité de Florence et les Musées municipaux florentins, avec le soutien du Ministère du patrimoine, des activités culturelles et du tourisme, et du Ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale.

L’exposition a été la protagoniste d’une première présentation à Rome, dans les salles du Quirinale, où elle est restée jusqu’au 11 Octobre, date du coup d’envoi des célébrations du 7e centenaire de la mort du grand poète.
Réalisé avec les conseils artistiques de Sergio Risaliti, critique d’art, conservateur, écrivain et directeur du Museo Novecento à Florence, et avec les conseils scientifiques de Domenico De Martino, professeur à l’Université de Pavie et directeur du festival Dante 2021 à Ravenne, « Dante 700 » est un voyage passionnant – à travers 23 photos spéciales – à la recherche de l’héritage que l’auteur de la Divine Comédie nous a laissé.

Massimo Sestini, photojournaliste de renommée internationale, suit ce fil conducteur et l’analyse avec un esprit nouveau et avec des techniques photographiques expérimentales et non conventionnelles. De Florence à Ravenne, où les restes de Dante sont conservés, en passant par la source de l’Arno sur le mont Faltona. Mais aussi Venise, Rome, Vérone et Poppi, pour découvrir – comme dans un vrai reportage – combien le visage du poète continue d’accompagner nos vies.

Le regard de Sestini, toujours projeté vers l’avenir, passionnant et jamais banal, évite l’effet carte postale également par l’utilisation d’instruments innovants. Avec une tige télescopique, surmontée d’une caméra très légère, Sestini emmène le visiteur littéralement à la hauteur de la statue de Dante dans une Piazza Santa Croce, à Florence, vidée par le Covid. Puis, avec un drone, il photographie l’artiste Enrico Mazzone en train de créer l’œuvre de 97 mètres de long, Divina Commedia, à l’intérieur du marché couvert de Ravenne.

Et encore, plongé dans la lagune de Venise, avec masque, palmes et tuba, le photojournaliste défie les vaporettos pour immortaliser « La barque de Dante », une œuvre en bronze du sculpteur géorgien Georgy Frangulyan. Parmi les faits saillants de l’exposition, deux autres photos qui offrent un aperçu absolument nouveau.
La première, une image incroyable du Jugement dernier par Giorgio Vasari et Federico Zuccari décorant le dôme de la cathédrale de Santa Maria del Fiore à Florence. La photo, qui offre – pour la première fois – une vue de la fresque de haut en bas, a été faite grâce à une caméra radiocommandée abaissée avec un fil de pêche du haut de la lanterne du dôme, à une hauteur de 85 mètres.
La seconde, une image symbolique de Florence qui – prise d’en haut – devient une planète : Sestini l’a réalisée en tendant hors d’un hélicoptère un appareil photo pour images sphériques fixé à un bâton de huit mètres de long.

Les clichés des actualités ne manquent pas, notamment des lycéens aux prises avec les tierces dantesques et des œuvres d’art urbain qui célèbrent de manière créative ce grand génie de la littérature.

Pour l’étape florentine, l’exposition photographique s’enrichit de trois images spéciales, qui illustrent la dimension de la relation entre Dante et Florence. Il y a la photo qui représente le guide touristique Riccardo Starnotti lors d’une de ses visites spectaculaires pour découvrir les lieux de Dante : déguisé en Dante, il déclame la Divine Comédie à partir de Piazzale Michelangelo. Il y a Dario Cecchini, le boucher de Panzano in Chianti, avec une version «carnivore» du poème de Dante. Et enfin, il y a la photo dans laquelle la statue de Dante sur la Piazza Santa Croce se réfléchit dans une flaque d’eau : une vision évocatrice, qui rapproche le poète de nous.

Les 23 photos sont accompagnées d’un chef-d’œuvre de la Renaissance : un portail en bois, provenant du Musée du Palazzo Vecchio, réalisé en 1480 par Giuliano da Maiano et Francesco di Giovanni dit il Francione, basé sur un dessin de Sandro Botticelli. Les incrustations représentent Dante en pied. C’est une œuvre précieuse, tant pour sa valeur intrinsèque que pour l’image du poète qu’elle nous a transmise.
Enel est le sponsor officiel de «Dante 700». Enel s’est toujours engagée à renforcer l’énergie qui jaillit de l’étincelle de la culture, de l’art et de la poésie ; des valeurs qui ont leurs racines dans l’histoire d’une grande entreprise italienne qui a contribué au développement du pays pour devenir aujourd’hui l’un des leaders mondiaux de la transition énergétique. La grandeur de Dante fait de lui un poète intemporel, éternel, capable de recoudre le passé, le présent et l’avenir et de redonner de l’espoir à l’humanité, même et surtout dans une période difficile comme celle que nous vivons. C’est pourquoi Enel soutient l’exposition «Dante 700», au nom d’une vocation à rechercher constamment la beauté, l’innovation et la durabilité capables de créer une valeur partagée à long terme pour les communautés et pour les générations futures.

En janvier 2021, «Dante 700» sera présenté dans les principales capitales étrangères, en collaboration avec le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale et avec les Instituts Culturels Italiens.
L’exposition est complétée par le livre photographique «Dante 700», réalisé par Massimo Sestini et édité par le Centro Di (Centre de documentation internationale sur les arts), qui rassemble l’ensemble de l’œuvre du photojournaliste dédiée au poète en plus de 40 photos.

Horaire

jusqu’au 30 novembre, du jeudi au lundi de 11h00 à 17h00 ; le dimanche de 13h00 à 17h00. À partir du 1er décembre, du lundi au samedi de 10h00 à 17h00 ; le dimanche de 13h00 à 17h00. Dernière entrée à 16h00.

Billets

Le billet est inclus dans l’itinéraire du complexe Santa Maria Novella. Plein tarif 7,50 euros ; réduit 5 euros (11-18 ans) ; gratuit pour les enfants de moins de 11 ans et pour les résidents de la municipalité de Florence. Accès toutes les 15 minutes. La visite est à sens unique, comme l’exigent les dispositions anti-Covid19.